Les contrats d'assurance-vie qualifiés de multisupports

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Si vous comptez souscrire à une assurance-vie, sachez que vous pouvez opter pour deux types de contrats : monosupport ou multisupport. Le premier repose uniquement sur des fonds en euros tandis que le second fonctionne avec des unités de compte (UC). Dans cet article, tout ce qu’il faut connaître sur les contrats multisupports afin de vous aider à vous décider sur le choix de votre assurance-vie.

 

Des supports financiers sélectionnés par l’assureur

Avant d’aller plus loin, rappelons que les contrats étaient initialement composés de fonds en euros uniquement, générant la sécurisation du capital. Or, ces fonds rapportent peu depuis ces 5 dernières années en raison de leur rendement qui s’érode progressivement. Les assureurs intègrent alors les unités de compte pour générer de meilleures performances et surtout, afin de permettre à l’épargnant de diversifier son assurance-vie.

Les UC sont des supports financiers et immobiliers qui sont sélectionnés suivant les propres critères de l’assureur. Ce sont avant tout leurs produits, qui sont ensuite souscrits par l’épargnant au sein même de l’assurance-vie et qui sont récupérés par l’assureur si ce dernier souhaite opter pour une sortie.

 

Les différents types d’UC

On distingue plusieurs catégories d’UC :

  • Les UC investis sur des parts d’actifs financiers : ce sont par exemple les Fonds communs de placement (FCP), les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) ou encore les actions et les obligations, de même que leurs dérivés, c’est-à-dire les actifs disponibles sur le marché boursier. Les rendements sont très volatils pour ces classes d’actif ; il convient donc de bien savoir en maîtriser le fonctionnement et les risques avant de les intégrer dans l’assurance-vie. À sélectionner donc dans un but de diversification.

 

  • Les UC investis sur des parts d’actifs immobiliers : ce sont des produits pierre-papier, comme les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), les sociétés civiles immobilières (SCI) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Ces classes d’actifs sont relativement moins risquées, car reposent sur de la pierre. De plus, ils sont sources d’excellents rendements. L’épargnant peut ainsi opter pour une proportion plus élevée de ces produits immobiliers afin de bénéficier à la fois des bonnes performances ainsi que de la sécurité du capital.

 

La flexibilité en termes de sortie

Comme indiqué plus haut, c’est l’assureur lui-même qui sélectionne les différents supports dont il souhaite faire profiter à l’épargnant. Lorsque celui-ci ne souhaite plus les détenir dans son portefeuille, l’assureur les rachète suivant certaines conditions, ce qui aboutit ainsi à une meilleure liquidité. En effet, pas besoin de revendre ces parts sur le marché secondaire pour l’épargnant.

 

Quelques précautions à prendre avant de souscrire

Si vous comptez souscrire à un contrat multisupport, il vaut mieux bien connaître les particularités pour chaque produit, en particulier les rendements et les risques auxquels ils donnent lieu. Idem en ce qui concerne leur fonctionnement et leur adéquation en lien avec vos objectifs et votre profil d’épargnant. Pour les produits risqués, un suivi régulier sera effectué afin de décider d’un éventuel aménagement du portefeuille, au besoin. Par exemple, en cas de baisse de rendement sur le long terme, pouvant affecter les performances de votre contrat, conséquence d’une éventuelle perte en capital conséquente.

Vous pouvez vous faire guider par votre conseiller en gestion de patrimoine dans le choix de vos UC, de même que leur répartition. Exemple : souhaitez-vous privilégier les produits immobiliers (65%) et intégrer quelques actifs financiers (35%), ou inversement ? Vous pouvez aussi opter pour la gestion pilotée en choisissant parmi les profils prédéfinis par l’assureur : profil dynamique, équilibré ou prudent.

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